A 33 ans, Kaká est clairement sur la pente descendante. Qu’il semble loin le temps où le milieu offensif brillait au Milan AC ou au sein de l’équipe nationale du Brésil. Malgré cela, le joueur d’Orlando City n’est pas près de prendre sa retraite internationale.
Dunga compte sur lui. Les fans de la Seleção sont encore hantés par le cauchemar vécu en demi-finale de la dernière Coupe du monde contre l’Allemagne (1-7). Le sélectionneur Dunga essaie de recoller les morceaux et cela passe forcément par l’obtention de bons résultats lors des éliminatoires du Mondial 2018 qui aura lieu en Russie. Pour le moment, l’équipe auriverde a pris 7 points sur 12 et occupe la troisième place de la poule sud-américaine derrière l’Équateur (12 points) et l’Uruguay (9 points).
Le chemin est encore long jusqu’à Moscou mais Dunga a très bon espoir de composter le fameux ticket pour la phase finale de la prochaine Coupe du monde. En attendant, le technicien procède à plusieurs essais au niveau des joueurs qu’il convoque ou encore de sa gestion tactique. En novembre dernier, le technicien a sélectionné Kaká qui joue aujourd’hui à Orlando (MLS) pour défier l’Argentine (1-1) puis le Pérou (3-0).
Kaká, une sorte de Zorro pour Dunga ?
Même s’il a trop d’expérience pour s’emballer suite à cette présence au sein du groupe brésilien, le milieu offensif a conscience qu’il a un coup à jouer. « C’est incroyable quand je peux jouer avec le Brésil, a-t-il répété selon Sky Sports avant de calmer le jeu. Mais maintenant, c’est un moment différent de ma carrière. J’avais parlé avec Dunga. Je lui avais dit que s’il pensait que je pouvais encore apporter quelque chose de bon à l’équipe nationale, je viendrais encore. Je crois que nous devons être tous les deux sincères. »
Comprenez que Kaká sait pertinemment qu’il n’est plus le choix numéro 1 du sélectionneur et qu’il ne revendique même plus une place au sein du onze brésilien. Néanmoins, l’ancien joueur du Milan AC ou encore du Real Madrid a la conviction qu’il peut « donner beaucoup » à la Seleção « à court terme ». Pour le vainqueur du Mondial 2002, ce serait tout simplement fantastique de terminer en beauté sa carrière, sur la scène internationale, à l’occasion du rendez-vous russe en 2018.