Le sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps devra communiquer une liste élargie à la FIFA avant le 14 mai.
Pendant que les projecteurs sont braqués sur la cheville de Neymar et les huitièmes de finale de la Ligue des Champions, la Coupe du monde 2018 en Russie (14 juin – 15 juillet) se rapproche lentement mais sûrement. Pour preuve, il sera bientôt l’heure pour les 32 équipes engagées dans la compétition de dévoiler la liste des 23 joueurs retenus pour la disputer. Un moment toujours important, dont l’échéance a été fixée le 4 juin par la FIFA, soit dans trois mois désormais.
Deschamps devra donner une liste de 35 à la FIFA avant le 14 mai
On devrait néanmoins connaître les grandes lignes trois semaines avant. L’instance internationale du football, qui organise le Mondial, a en effet imposé aux sélectionneurs de leur transmettre une pré-sélection de 35 joueurs maximum dès le 14 mai. Une information rapportée par Guy Stéphan de Sotchi où il a participé pendant deux jours à un séminaire organisé par la FIFA pour préparer l’événement. Cette pré-liste élargie donnera alors matière aux medias et aux supporters de débattre et faire leurs pronostics sur la définitive.
« Je pense que Didier décidera rapidement. Mais si nous avons l’obligation de donner cette liste de 35 à la FIFA, nous ne sommes pas obligés de la rendre publique », a néanmoins précisé l’adjoint du sélectionneur français auprès de L’Equipe. On peut toutefois présumer que des fuites permettront d’en connaître la composition. Par ailleurs, chaque sélection sera autorisée à faire appel à un joker jusqu’à 24 heures avant son entrée dans la compétition.
La vidéo et le 4e remplaçant devraient être validés
Cette réunion au sommet a également permis d’aborder d’autres sujets, comme l’arbitrage vidéo. A commencer par la goal-line technology. « Je pense que ça va se faire », a jugé Guy Stéphan en se basant sur la teneur des discussions. La décision devrait être prise samedi lors de la réunion de l’International Board prévue à Zurich. L’IFAB pourrait également valider le recours à la vidéo dans quatre cas : but, carton rouge, penalty et erreur sur l’identité d’un joueur. Enfin, l’idée de permettre aux sélectionneurs d’utiliser un quatrième remplacement en cas de prolongation est également sur la table.